in memoriam

21 élèves de 3ème ont exprimé à travers ce monument, ces biographies et ces portraits imaginaires ce qu'est pour eux le devoir de mémoire. A travers de courtes notices funéraires, des collages, des animations, ils se sont souvenus. Ils ont fait appel à leur création, leurs compétences littéraires et techniques dans un effort collectif pour rendre hommage à nos soldats de 14-18.
Cliquer sur le monument
pour accéder aux portraits des soldats
  • paul chaudard

  • george boroit

  • george brac

  • paul dachaux

  • émile ducaire

  • robert dupuis

  • jules-andré fisher

  • émilien fournier

  • jacques fournier

  • jacques michel

  • charles salvatore

  • georges thaï

paul chaudard

Hommage au sergent-chef du 25e Régiment d'Infanterie.
Chevalier de la légion d'Honneur; deux étoiles de bronze.

Tué à Verdun le 3 novembre 1916.


Le sergent chef Paul Chaudard est mort victorieusement dans les tranchées de Verdun à l’âge de trente trois ans. Il a succombé à ses blessures après beaucoup de souffrances dues à une balle dans l’estomac. Il est arrivé le 6 mars 1916 à Verdun. Les conditions de vies dans ces tranchées étaient désastreuses (manque de sommeil, cadavres, boue, maladies). Il participe avec beaucoup de sang-froid et de bravoure à la contre offensive française, il se bat avec courage et repousse avec ses hommes les troupes allemandes donnant l’exemple à ses camarades de sa vaillance absolue. Il perd glorieusement sa vie dans les tranchées de Verdun le 3 novembre 1916. Il agonisa de longues minutes et laisse le souvenir d’un soldat mort pour sa patrie.

george boroit

Caporal-chef au 125e Régiment d'Infanterie.


George Boroit, caporal-chef au 125e régiment d’infanterie, obtient ce grade en ayant risqué sa vie pour sauver son sergent, blessé à la jambe et en ignorant les obus allemands pilonnants nos lignes. Soldat de confiance et de bravoure, il est toujours accompagné de deux soldats et amis, qui sont décédés avant lui, Justin Foucher et Armand Donzé.Le 23 Octobre 1917, il reçoit une balle dans le ventre en essuyant le feu ennemi. Il est transféré à l’hopital militaire. Malheureusement, quelques heures après son arrivée, il décède. Il est présenté comme un soldat héroïque et brave. Il a servi sa patrie avec honneur et son image reste gravée à jamais dans nos mémoires.

georges brac

Caporal au 1er Régiment d'Infanterie.

Croix de guerre et Chevalier de la Légion d'Honneur.


Le Caporal Georges BRAC est mort pour la France suite à un éclat d’obus. Décoré à plusieurs reprises pour son dévouement au combat. Il reçu la Légion d’Honneur et la Croix de Guerre. Jeune soldat de la classe 1916 du 1° régiment d’artillerie de Bourogne qui s’est comporté de façon admirable au cours d’une attaque à Verdun en 1916. Il donne à ses camarades plus âgés l’exemple du plus grand sang froid et du dévouement le plus absolu. Soldat d’une bravoure réputée et mort glorieusement pour la France.

paul dachaux

Lieutenant au 242e Régiment d'Infanterie.

Chevalier de première classe de la légion d’honneur ; croix de guerre avec trois étoiles de bronze et trois étoiles d’argent post mortem.


Paul Dachaux, homme courageux venant d’Aougniao, un petit village de Martinique. Agé seulement de 24 ans, Paul a prouvé sa valeur en acquérant le grade de lieutenant en sauvant le capitaine de son bataillon. Combattant à Verdun, Paul Dachaux a survécu à l’épreuve des tranchées, du froid, de la faim et de l’odeur putride des cadavres. Se battant assidûment et vaillament, Paul a su se sortir de l’enfer qu’était cette guerre. Mort d’une infection causée d’une balle à l’épaule à l’hôpital de Sainte-Marie à Paris. La France gardera à jamais le souvenir de ce soldat mort pour défendre la République française et ses valeurs.

émile ducaire

Caporal-Chef au 129e Régiment d'Infanterie.
Médaille militaire

Mort pour la France dans les tranchées à Verdun le 9 septembre 1917.


Emile Ducaire était un Caporal Chef durant la guerre des années 1914-1918. Il a rejoint l’armée française à ses 18 ans. Il a été promu Caporal chef à ses 24 ans en 1914 et il est mort en 1917 à 27 ans à cause d’un obus allemand qui a atterrit en plein milieu de la tranchée là où Emile encourageait ses soldats. Il a combattu courageusement et avec bravoure. Sa famille peut être fière de son sacrifice au nom des valeurs de la France.

robert dupuis

Lieutenant au 94e Régiment d’Infanterie.

Mort suite à une fusillade avec les Allemands dans les tranchées de Verdun le 23 mai 1916.


Robert Dupuis est mort à 43 ans pour sa patrie, la France. Il a combattu pendant 2 ans et demi.

Rappelons que dans les tranchées, les conditions de vie étaient très difficiles. Robert mangeait souvent une simple soupe. Il avait de nombreuses corvées et il ne dormait pas beaucoup. L’odeur de mort autour de lui était omniprésente. Mais, il se bat chaque jour et après une nuit difficile pendant laquelle il souffre de nombreuses heures, il décède le 23 mai 1916. Les médecins n’ont pas pu sauver Robert, blessé au poumon droit abîmé par une balle ennemie.

Sa famille peut être fière de lui, de son sacrifice pour la liberté de notre pays.

jules-andré fisher

Soldat au 32° Régiment d’Infanterie.

Tué à l’ennemi au champ de la bataille de Verdun, le 11 Septembre 1916.


Le soldat Jules-André FISHER est mort le 11 Septembre 1916. Lors d’une attaque contre les allemands, ce jeune soldat d’à peine 20 ans est mort sur le champ de la bataille de Verdun suite à une blessure causée par un éclat d’obus. Ce jeune homme a servi la France de manière exceptionnelle en empêchant les Allemands d’accéder à la voie sacrée qui mène à Paris. Il a fait preuve d’un courage sans faille et de vaillance, ne laissant jamais à l’ennemi l’occasion de triompher. La France entière doit de se souvenir de ce soldat mort pour la patrie, car, c’est grâce à des combattants comme lui que la France a pu demeurer libre. Le soldat Jules-André FISHER mérite que l’on se rappelle de lui et de sa bravoure. Son souvenir restera gravé dans nos mémoires.

émilien fournier

Sous-officier au 154e Régiment d'Infanterie.

Chevalier de la Légion d’Honneur ; Croix de guerre avec trois étoiles d’argent et une palme.


Emilien Fournier était sous-officier d’une bravoure réputée dans l’armée française pendant la grande guerre de 1914-1918 et totalement dévoué à la défense de son pays. Il combattait vaillamment à Verdun dans les tranchées contre les Allemands. Il fut touché par un tir d’obus alors qu’il résistait péniblement et avec courage. Il perdit sa jambe, des éclats d’obus dans ses yeux le rendirent aveugle et le choc lui fit perdre l’ouïe. Il fut rapatrié à l’arrière des tranchées pour être soigné. Il supporta ses blessures avec sang-froid jusqu'à ce que sa jambe s’infecte de la gangrène. Il mourut glorieusement pour la France après avoir vécu au milieu des explosions en remplissant courageusement son devoir. Les souffrances atroces qu’il supporta avant de mourir sont à la hauteur de son sacrifice. Emilien Fournier est mort à 32 ans pour défendre sa patrie, la France.

jacques fournier

Sergent au 35e Régiment d'Infanterie.
Croix de guerre avec étoile de bronze.

Tué à Verdun, le 20 juin 1916.


Hommage à Jacques Fournier mort pour la France en 1916 à Verdun. Né en 1891, il est mort à 25 ans dans des conditions terribles, vivant dans les tranchées, il manquait de sommeil et de nourriture mais a toujours gardé son sang-froid. Plusieurs jours avant sa mort il avait reçu des éclats d’obus sur le bras et avait donc des difficultés à tenir son arme. Jacques Fournier, homme de bravoure malgré sa blessure, avait persisté et a été fusillé par l’ennemi puis resté dans le no man’s land. Jacques restera dans nos mémoires pour toujours et à jamais, n’oublions pas ce soldat mort pour la patrie.

jacques michel

Soldat au 35e Régiment d’Infanterie.


Agé de 25 ans, Jacques Michel est mort pour la France sur le champ de bataille de Verdun. Il fait partit du 35e régiment d’infanterie. Il est brave, courageux et vaillant. Sa mort a été horrible, il a souffert le martyr. Il perd une jambe à cause d’un éclat d’obus et il perd beaucoup de sang par la suite. Mais il meurt honorablement et sa famille peut être fière de son sacrifice. Jacques Michel est mort pour la France, pour défendre les valeurs de liberté de sa patrie.

charles salvatore

Caporal-chef au 11e Régiment d’Infanterie.

Mort pour la France, à l’age de 39 ans, dans le No man’s land à Verdun, le 5 mars 1916. Chevalier de la Légion d’Honneur.


Charles Salvatore rejoint l’armée à l’âge de vingt deux ans et il participe à la guerre mondiale de 1914-1918. Il est présent dans les tranchées de Verdun dès le début de l’offensive allemande en février 1916.
C’est au cours d’un combat dans le No man’s land qu’il meurt malgré un sang froid et un courage exemplaire. Il a repoussé une première fois l’assaut allemand avec l’aide de ses soldats qu’il a su galvanisé. Il succombe à ses blessures suite aux tirs des mitraillettes allemandes. Charles Salvatore décède le 5 mars 1916.
Nous pensons à Charles Salvatore, sacrifiant sa vie pour la patrie, mort pour le pays, la France.

georges thaï

Lieutenant-colonel. Soldat du 1er Régiment d’Infanterie de Paris.

Mort pour la France à l’hopital, le 8 Novembre 1916.Légion d’honneur, Croix de guerre.


Blessé par une troupe Allemande à la bataille de Verdun, le 8 novembre 1916.
Georges Thaï est un homme très courageux. Il a été blessé le 8 novembre 1916, à la tête de son contingent de soldats français lors d’une offensive à la bataille de Verdun.
Sa famille peut être fière de Georges Thaï, lieutenant-colonel d’une grande bravoure et d’un courage exemplaire qui a su mené ses hommes face à l’ennemi impitoyable.

Sur les traces de la guerre:
Des histoires singulières à la grande histoire
le projet

photo_de_groupe

Enseignantes en histoire et géographie au collège Mozart de Danjoutin, nous commémorons le centenaire de la 1ère guerre mondiale. Nos projets s’inscrivent dans le contexte national de commémoration du centenaire et à ce titre nous avons obtenu la labellisation nationale par la mission du Centenaire.

Notre projet est de mobiliser tous les élèves d’une même tranche d’âge autour de ce temps fort, en les lançant dans un projet collaboratif ambitieux où chacun apporte sa contribution. A l’échelle d’élèves de 14 ans cet exercice peut prendre une dimension plus modeste, il s’agit d’apprendre à écrire l’histoire : exhumer des vestiges ténus, et leur donner du sens : les présenter, les décrire, les mettre en perspective dans le contexte historique général.


Le temps de la commémoration est celui du rappel, du souvenir, de la célébration et de la confrontation des mémoires. La 1ère guerre mondiale a marqué la mémoire. Ce conflit a imprégné à jamais notre histoire collective et familiale. Depuis leur retour du front, les survivants de la Grande Guerre ont porté le souvenir des combattants lors des commémorations du 11 novembre.


Mais depuis 2008 aucun ne peut plus témoigner et instruire les générations futures, les enseignants sont désormais les agents de transmission et les passeurs de temps, car l’histoire est le fondement de notre culture.


Au travers de ce projet, nous espérons valoriser notre territoire, affirmer notre identité forte de marge de l’Est, éveiller la curiosité et la sensibilité de nos élèves par une approche historique, artistique et même civique.


Le Territoire a une charge symbolique et émotionnelle en 14 : c’est l’avant poste français face à une Allemagne qui s’est saisie de l’Alsace en 1871. Il porte en lui tout le patriotisme d’une nation prête à la revanche comme en témoigne la statue de la place d’Armes dédiée aux défenseurs de Belfort en 1870, Denfert-Rochereau et Thiers qui représente une Alsacienne surnommée « quand même » pour dire que la lutte continue, afin que l’Alsace redevienne française.


Notre ambition est de réaliser de front sur une année scolaire 5 productions numériques pour 5 classes de 3e.

Les partenaires

Pour mener à bien ce projet, nous nous sommes entourés des partenaires locaux pour nous enrichir de leur savoir-faire. C’est pourquoi nous avons sollicité l’espace Gantner de Bourogne pour sa maîtrise des nouvelles technologies, les Archives Municipales de Belfort et les archives Départementales du Territoire de Belfort pour leurs fonds archivistiques. Par le partenariat avec l’espace Gantner, nous avons sollicité la collaboration de Jean Wollenschneider, infographiste qui nous a soutenus dans l’élaboration de nos projets. Son regard professionnel et artistique nous a permis de construire notre projet numérique tout en respectant nos désirs pédagogiques.

In Memoriam

Le projet « In memoriam » est une création fictive réalisée par les élèves de 3eD autour d’un monument aux morts. Les élèves accompagnés de Jean Wollenschneider et de Marie Huguet ont conçu en 9h un monument aux morts interactif.

Un 1er temps de travail a été consacré au travail d’écriture : épitaphes, notices biographiques, témoignages…. sur les soldats morts au combat. Les élèves ont du inventer le patronyme du soldat ainsi que son parcours, son histoire, sa mort en suivant les notices du livre d’or des enfants de Belfort morts au combat (AMB).

Ensuite, en découpant des photographies de soldats existants et leur portrait, ils ont reconstitué un soldat né de leur fantaisie et de leur représentation. Ils ont créé l’aspect visuel de leur soldat tel qu’ils se le représentaient dans leurs textes.

Enfin, certains ont conçu, toujours par des découpes et des collages, le décor sur lequel sera apposé le monument aux morts. Ce fond est imaginé d’après des photographies prises de leur environnement proche, de leurs camarades ou d’images fournies par Jean Wollenschneider. D’autres ont construit le monument aux morts selon les mêmes techniques. Un autre groupe a travaillé sur l’élaboration d’un script simple et le dessin d’un story board pour animer notre décor.

Les travaux des élèves sont collectés par Jean Wollenschneider et le tableau final est conçu grâce aux compétences de Jean Wollenschneider qui a su mettre en valeur leur œuvre et motiver les élèves durant les différentes étapes d’élaboration et de création de ce monument aux morts fictif.

Les 3 séances de 3 heures données à l’élaboration de ce projet ont été enrichissantes et les élèves ont pris plaisir à s’investir tout en gardant à l’esprit que ce travail de commémoration est essentiel pour se souvenir et rendre hommage à nos soldats de la Grande Guerre.